samedi 23 octobre 2010

Le paradoxe du réformateur

réformer ou convaincre? les deux semblent inconciliables.. BO a, en fait passablement bien rempli les promesses de sa campagne électorale. Mais personne n'est satisfait!
La réforme est une violence, le changement un choc par rapport aux certitudes anciennes...

Le réformateur républicain s'efforce d'obtenir un consensus avant d'agir, mais ensuite, il est lié par les promesses de son élection. Il veut satisfaire aux besoins de ses contemporains, il n'en espère ni reconnaissance ni gratitude, si ce n'est un vague accord implicite, une courtoisie, une acceptation morale.

En réponse à cette fidélité à lui même et à ses électeurs, le réformateur doit éviter les pièges de l'enfermement, et les violences de la communication à outrance.

Le Potus, après avoir essayé de convaincre à propos de la réforme de la santé, après avoir respecté ses promesses de retrait d'Irak, après avoir assumé les effets de la crise économique, est confronté à une crise de "désamour", à un brusque reflux de la vague qui l'a porté à la tête des USA. Ingratitude des peuples, ou simple effet de "marée", habituel en politique?

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