dimanche 31 janvier 2010

Le "cas" (de conscience socialiste) Frêche

Le cas Frêche serait assez secondaire, s'il n'était révélateur de l'aptitude des militants PS à se laisser embarquer dans des aventures improbables, pas vraiment en accord avec leurs idéaux.
Ce parti doit être synonyme d'idées et de réalisations marquées du sceau d'une longue marche historique et idéologique. Il ne peut s'en détacher.

Ce parti synonyme de culture rationnelle et progressiste,se trouve confronté aux comportements irresponsables, légers, dénués du filtre de la raison, de certains.

Soutenir ces déviations, les tolérer, signifie abandonner notre culture (voir "le socialisme, une culture" de Christophe Prochasson, fondation Jean Jaurès, 4€).

Sans cette culture, nous ne sommes rien, il en va de notre liberté intellectuelle de ne pas accepter de tels dévoiements verbaux destructeurs.

5 commentaires:

  1. Concernant Frêche,cela m'irrite un peu que l'on s'attarde sur des expressions désuètes françaises, le terme "pas catholique" d'après ce que j'en ai appris date du 19ème, c'est dépassé comme celui qui s'en ai saisi ;-).La deuxième chose qui m'irrite c'est que l'on ait tronqué la déclaration de Martine Aubry sur les retraites, de sa deuxième partie tout aussi importante, alors que cela change complètement le sens de sa phrase. La troisième est tiré des deux premières, à force de rester en permanence sur ses gardes au moindre propos, il n'y a plus de spontanéité possible, pire on exige des politiques de la perfection, en sachant que ce n'est pas humain.Et les politiques eux, ont tellement peur de commettre une bourde qu'il se justifient comme des coupables.Exception faite de Voldemort bien entendu :o)

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  2. Bonsoir toi,

    Peut être vas-tu déjà sur le site de "JORION".

    Si ce n'est pas le cas, tu y trouveras un drôle de personnage, très érudit sur le fonctionnement du Monde et qui dit ne pas avoir de solution, mais qui cherche à confronter ses idées avec qui veut bien les entendre - c'est très puissant !

    Bonne nuit, si tu ne dors pas.
    Bonjour, si tu te reveilles.

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  3. Merci, Thomaso... interessant, ton lien...

    je ne suis ni réveillèe, ni endormie pour l'instant.. un état quasi comateux, entre les deux.. lol...

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  4. Il y a des êtres qui justifient le monde, qui aident à vivre par leur seule présence, mais il y a en moi un vide affreux,une indifférence qui me fait mal.(Premier Homme)

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  5. Je ne connais pas Frêche, ni son action. Mais je trouve agaçant que l'on s'arrête par trop sur des propos sortis de leur contexte et qui sont livrés en pâture au petit peuple ...

    Un, beaucoup décrié et qui garde intacte mon estime est Claude ALLÈGRE. Car derrière des manières parfois un peu frustres et un langage quelque peu imagé, il dit beaucoup de vérité, et à profondément œuvré pour tenter de sortir notre système éducatif de la mouise profonde où il est toujours enlisé aujourd'hui. Dommage qu'on ne lui ait pas laissé le temps de faire ... :-)

    Le cœur ne compte-il pas autant, sinon plus, que la culture ... :-)

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