mardi 16 février 2010

La vraie analyse de la politique de G. Frêche

Georges Frêche est-il autre chose qu'un homme politique parfaitement cynique?
Ou bien est il le porteur et le représentant excentrique d'une méthode totalement hors du champ démocratique?
Cette méthode serait l'humiliation des masses devant le "génie" de l'homme politique intelligent qui comprendrait tout:

http://www.youtube.com/watch?v=t55CC7U82nc&feature=player_embedded

Si cette stratégie marche, c'est vraisemblablement parce que l'offre politique est assez ambigüe: oui, les électeurs veulent comprendre, connaître et se reconnaître dans leurs élus, et c'est bien normal. Mais s'ils en avaient la possibilité, ils choisiraient plutôt celui ou celle en qui ils ont confiance, et peut-être Frêche réussit-il à combler également cette attente des électeurs de la région?

Que dit Georges Frêche?:

On peut "jouer" avec les électeurs, faire 2 ans de vraies réformes impopulaires, puis faire 2 ans de mesurettes plus neutres, puis 2 ans de boîtes de chocolat aux "petits vieux de Montpellier" , de cadeaux peu coûteux, sans adhésion, sans objectif culturel, à visée purement électoraliste, aux minorités qui crient le plus fort: l'Institut de l'Occitan par exemple.


Pour ma part, je suis fort loin de penser la même chose: il n'y a , dans le type de relation inter-humaine utilisé ad nauseam par G. Frêche, aucune référence à l’intelligence ou à la non intelligence. Il le sait bien ,lui, le très intelligent, puisque les formes d’intelligence sont aussi nombreuses que les êtres humains : je ne saurais peut-être pas survivre dans un milieu hostile, alors que le SDF sait fort bien y parvenir. Essayez d’ailleurs d’avoir une conversation politique avec eux.. vous serez surpris…

Je rapprocherais son comportement, et la réaction des électeurs de l’analyse des transactions ou échanges entre individus faite par la méthode de «l’analyse transactionnelle » :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse_transactionnelle

G. Frêche est le prototype même du "parent grondeur" face à un "enfant soumis", type de transaction inter-personnelle que chacun comprend, dont il a l’habitude, et qui le rassure.
C’était le prototype des vieux médecins de famille d’autrefois, éternellement grondeur, ronchon, mais abordable, il acceptait de boire le café avec vous, s’asseyait sans façons au coin de votre table de cuisine, et comprenait tout d’un seul coup d’œil. Une source sans fond de science, de conscience et dont le seul but dans la vie était l’intérêt de ses patients/enfants.

Pour ma part, ce n’est pas ce que j’attends de la politique, et je fuirais même cette image de la politique régressive , qui confine l’électeur dans un rôle d’enfant soumis.

L'objectif de toute relation inter-humaine est le rapport adulte-adulte, beaucoup plus difficile à obtenir. Peut être en parlerons nous plus tard?

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